Visite dans la zone Ch'orti'

 


Guareruche


L’aldea de Guareruche est située sur un terrain très escarpé du côté Nord du rio Jupilingo, elle est composée de 7 secteurs (caseríos) reliés par des sentiers plutôt raides. Les maisons sont isolées les unes des autres, et entre les secteurs le moindre espace cultivable est occupé par des champs de maïs, parfois avec des palmes qui servent à construire les maisons traditionnelles. 



Claude Willemin qui y était en juin 2021 pendant la saison des pluies, alors que tout était extrêmement vert, estime qu'il difficile d’imaginer que nous sommes dans le corredor seco !


Voir le couloir de la sécheresse ici



Lors de sa visite Claude Willemin a compris que si Guareruche compte 350 familles, 200 d’entre elles reconnaissent les autorités ancestrales, l’organisation de participation sociale officiellement admise étant le Cocode (Conseil Communautaire de Développement Rural). Les autres familles sont appelées « non organisées ». Lors de sa visite elle a pu rencontrer le conseil des autorités ancestrales, dont en particulier Virgilio, le principal, et Abraham, le secrétaire. Le président du Cocode, sollicité sur le moment, n’était malheureusement pas disponible. 


Projet de citernes


Après les retards dus au confinement puis aux tempêtes Eta et Iota, le projet des citernes a démarré en janvier avec la préparation des terrains. Malheureusement le maçon salvadorien qui devait réaliser les travaux n’a bien sûr pas pu venir, si bien que Virgilio a sollicité Nuevo Dia, et un maçon qui connait la technique et travaillait sur un autre chantier a pu prendre quelques jours pour réaliser les 3 citernes avec l’aide des pères de famille pour celle de l’école et celle de la famille dans les deux autres. De ce fait les travaux se sont réalisés sans l’aspect pédagogique qui avait été prévu lors du projet. Une fois réalisé le travail de maçonnerie, les tôles et gouttières pour la collecte de l’eau de pluie n’ont pas encore été installées, ni la tuyauterie d’adduction de l’eau. 


Citerne de l’école


A cause de l’exiguïté du terrain, il était impossible de faire une citerne circulaire, elle est donc quadrangulaire, en contrebas du passage qui dessert les classes. En attendant l’installation du toit collecteur, l’adduction d’eau de la communauté a été reliée à la citerne, ce qui explique le bonheur de l’institutrice d’avoir de l’eau à l’école, qui dispose d’une pompe pour alimenter son circuit ! L’étanchéité de la citerne devait encore être vérifiée, et la clôture améliorée. 


 

Citerne de don Ricardo


Ici aussi la citerne a été reliée au circuit communautaire, et on y puise l’eau comme dans un puits ; comme le couvercle est très lourd, et n’a qu’une poignée, il a été remplacé, toujours provisoirement, par une tôle ondulée. Comme me l’a fait remarquer Omar, normalement le couvercle ne doit être manipulé que lors de l’entretien ou d’un problème ! 

    

Citerne de don Andrés


Dans le quartier haut perché de Guapinol nous avons rencontré la femme de don Andrés, qui fabrique des ornements en palme pour les bouteilles de rhum Zacapa. Ici pas d’eau du réseau général, la citerne attend l’installation du collecteur ; le couvercle a été remplacé par des planches.