Le Docteur Claude Willemin a organisé une visite à Guareruche le 16 novembre 2022 avec Virgilio.
Nous avons commencé par voir la citerne de l’école, avec la directrice Milvia, originaire de la communauté et qui parle donc ch’orti’. L’école a 72 élèves, des 6 niveaux de primaire, répartis dans les trois salles de classe avec au total trois enseignants ; ce jour là c’était la fête de fin d’année.
La citerne fonctionne bien, elle est toujours reliée au système d’adduction d’eau étant donné que les canaux collecteurs étaient tout juste en train d’être installés par les pères de famille. La pompe électrique (non prévue au budget mais achetée comme les deux autres sur les fonds du projet) ne fonctionne plus, on puise donc en soulevant le lourd couvercle dont les poignées trop centrales ne sont pas pratiques.
Ensuite nous sommes allés voir la citerne de Don Ricardo, qui se remet d’une blessure par balle lors du récent conflit de terres dans la communauté. La citerne bénéficie à 4 familles, 27 personnes. Les toits collecteurs et les tuyaux sont installés, la citerne se remplit bien en temps de pluie, mais se vide en moins de 48 heures du fait d’un défaut d’étanchéité au fond, et d’une fissure en haut.
La pompe électrique là non plus ne fonctionne plus, donc l’orifice de la citerne est recouvert d’une tôle et les femmes puisent avec un seau. Elles sont très contentes de ne plus avoir à descendre au ruisseau pour laver le linge et la vaisselle. Même si la citerne était bien étanche, l’eau serait utilisée sur le champ et non gardée pour la saison sèche !
Nous nous sommes ensuite réunis avec les cinq autorités présentes, dont Virgilio ; Abraham est souvent absent de la communauté du fait de son travail pastoral.
Après le repas offert par l’école en fête, nous sommes montés à la maison de don Andrés, là aussi la captation d’eau de pluie est installée, la citerne présente un petit défaut d’étanchéité au niveau d’un des échelons de fer ; le couvercle de béton a été remplacé par un de bois, utilisé avec un plastique pour un peu plus de propreté. Cette citerne ne bénéficie qu’aux cinq membres de la famille de don Andrés.
